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Vie nocturne

Qui dit études, dit soirées ! Pour que celles-ci se déroulent au mieux tout au long de votre vie étudiante, soyons toutes et tous vigilants face aux risques d'abus.

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En soirée, prenez soin de vous et des autres !

Le consentement c’est votre choix, il vous appartient

Le consentement, on en parle beaucoup, mais encore faut-il comprendre ce que ce terme recouvre. Considéré comme un engagement personnel, c’est l’action libre de donner son accord, avec clairvoyance, à quelqu’un, à une action, à un projet.

Danser, toucher, embrasser, repayer un coup à quelqu’un ? Ok, mais jamais sans son consentement libre et éclairé. Exemple : si la personne qui le donne est sous emprise d’un produit qui modifie sa conscience, considérez que le consentement n’est pas valable.

  • Le consentement est donné avec enthousiasme et clairvoyance.
     
  • Un « NON »  veut dire « NON » . Ne rien dire ne veut pas forcément dire « OUI » . Et un « OUI » peut se transformer en « NON », car le consentement peut être retiré à tout moment. On respecte et on insiste pas.
     
  • La meilleure façon de savoir si vous avez le consentement d'une personne ? C’est tout simplement de lui demander.
     
  • Ne pas respecter le consentement, c’est agresser. Tout agresseur est passible de poursuites judiciaires.

Les drogues, vous en connaissez quoi ?

Lors des soirées étudiantes, on veut décompresser, tester, faire comme les autres, etc. Cela amène par exemple à boire pour se sentir plus à l’aise ou à fumer pour se détendre et sociabiliser. Et on le fait parfois avec excès. Certaines consommations sont même illégales.

Mais connaissez-vous vraiment les différents effets des substances que vous consommez en soirée ? Alcool, tabac, cannabis, MDMA, champignons hallucinogènes, cocaïne, GHB, nouvelles drogues de synthèse ou encore protoxyde d’azote ou poppers, les effets sont variés. Ne pas se renseigner sur ces produits, c'est le meilleur moyen de courir des risques.

Ayez conscience que l’usage de la plupart des drogues est interdit et dangereux. Connaître les risques ne vous donne pas pour autant le droit de consommer. Cela ne vous protège pas non plus de leurs effets néfastes.

  • Apprenez à vous connaître et à écouter vos limites.
     
  • Sachez poser votre verre et vous arrêter.
     
  • Sachez dire « NON » quand vous ne souhaitez pas consommer.
     
  • Préparez votre retour à domicile et évitez de reprendre le volant (merci d’avance à notre copain Sam !).
     
  • Veillez les uns sur les autres et gardez toujours un œil sur votre verre.
    • Pour protégez vos verres et limiter les risques, n'hésitez pas à utiliser des protections de verres (certains établissements en vendent).
       
    • Vous ne savez pas si votre verre a été drogué ? Les glaçons qui coulent, une couleur suspecte ou encore une apparence brumeuse avec beaucoup de bulles peuvent être des indices.
       
    • En cas de doute, ou en cas de symptômes inhabituels, n’hésitez pas à appeler le 15 ou à vous faire dépister dans les douze heures suivant l’événement/la soirée chez un professionnel de santé ou auprès du service de santé universitaire.
       
  • Ne laissez JAMAIS une personne ivre sans surveillance. La vigilance doit être collective et partagée par tous celles et ceux qui sont concernés, de près ou de loin.
     
  • Si une personne ne réagit quasiment plus voire plus du tout, appelez immédiatement les secours.
     

Lutter contre les abus en soirées d'intégration

Les soirées d'intégration étudiantes peuvent également dégénérer et devenir le lieu de harcèlement, d'humiliations et d'actes dégradants. Un exemple ? Faire consommer de l'alcool de manière excessive à une personne, et ce même si elle est consentante.

Organisateurs, professeurs, parents, étudiants, c'est la responsabilité de toutes et tous de faire en sorte que des abus n'aient pas lieu. Vous organisez une soirée ? Appuyez-vous sur les ressources existantes pour l'encadrer au mieux :

    • Osez refuser de vous engager pour une soirée sans savoir exactement ce que l'on va vous y proposer. Si elle ne vous inspire pas, n'y allez tout simplement pas.
       
    • Faites attention à votre consommation d’alcool (les jeux à boire en particulier), de manière à rester maître de votre soirée. L’alcool diminue largement votre capacité à refuser certaines activités.
       
    • Si des règles ne vous conviennent pas ou vous semblent suspectes (interdiction de joindre vos proches, yeux bandés, etc.), ne les acceptez pas. Même si dire « NON » est difficile et que vous êtes la seule personne à refuser ces règles, personne ne peut vous forcer à les accepter.
       
    • Ne cédez pas au chantage. L'avenir de vos études supérieures ou votre avenir professionnel ne dépendent absolument pas de votre soumission aux anciens étudiants.
       
    • Si vous avez un doute, que vous pensez que vous allez être confrontés à un bizutage, parlez-en autour de vous. Vos amis, vos parents, vos professeurs peuvent vous écouter et vous aider afin d'éviter que le bizutage ait lieu.

    Que faire en cas de problème ?

    Vous avez été victime ou témoin d'une agression sexiste ou sexuelle ? D'un bizutage ? Un de vos amis a un problème en soirée ? Il vous est arrivé un évènement traumatisant et vous avez besoin d'en discuter ?

    Retrouvez ci-dessous un ensemble de numéros à contacter pour être aidé.

    • Le 17 : la police et la gendarmerie
       
    • Le 112 : les services d’urgence européen
       
    • Le 15 : les urgences médicales - SAMU
       
    • Le 18 : les pompiers
       
    • Le 114 : pour les personnes sourdes et malentendantes (en remplacement des numéros 15, 17 et 18)

    Ces numéros d’urgence sont gratuits et peuvent être composés à partir d’un téléphone fixe ou portable, même bloqué ou sans crédit.

    Dans le cas où une infraction a été commise, allez porter plainte au commissariat de police ou de gendarmerie le plus proche.

    Pour les violences sexistes et sexuelles

    Une fiche réflexe pour savoir quoi faire si vous êtes victime ou témoin de violences sexistes ou sexuelles dans l’enseignement supérieur et la recherche.

    Des numéros nationaux

    • Le 3919 : Violences Femmes Info
      Un numéro d’écoute nationale gratuit et spécialisé, destiné aux femmes victimes des violences et à leur entourage. Vous pouvez également vous appuyer sur le site officiel arretonslesviolences.gouv.fr
       
    • Le 0 800 05 95 95 : SOS Viols Femmes Informations
      Une ligne d’écoute gratuite, anonyme et confidentielle du lundi au vendredi de 10h à 19h
       
    • Le 01 48 06 42 41 + une aide en ligne : SOS homophobie si l'agression est liée à l’orientation sexuelle

    Des contacts à Poitiers

    Pour les autres types de violences

    • Le 06 07 45 26 11, 06 82 81 40 70 ou 07 81 50 10 07 : le Comité National de Lutte contre le Bizutage, si vous êtes victime ou témoin d'un bizutage
       
    • Le 0 805 23 23 36 : soutien psychologique aux étudiants
       
    • Le 05 49 44 46 88 : l'unité médico-judiciaire du CHU de Poitiers
       
    • Le 05 49 23 36 64 : les urgences médico-psychologique de Châtellerault, centre hospitalier Camille Guérin
       
    • Le 3018 : pour les violences numériques
       
    • Le 3114 : pour la prévention du suicide
       
    • Le 05 49 88 01 13 : un service d’aide aux victimes d’infraction de la Vienne
    • La plateforme de signalement nationale
      Vous pouvez échanger avec des policiers ou des gendarmes spécialement formés aux violences sexistes et sexuelles qui peuvent déclencher des interventions. Anonyme et gratuit, ce tchat est accessible 24h/24 et 7j/7. À tout moment, vous pourrez quitter rapidement le tchat et l'historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.
       
    • Le formulaire de signalement de l'Université de Poitiers
      Si vous êtes victime ou témoin d'abus sur le campus ou dans le cadre de vos études (harcèlement sexuel ou moral, violence à caractère sexuel ou sexiste, discriminations, etc.).